À la mi-juillet, le gouvernement signait la convention “Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022” en partenariat avec l’Unea, l’Unapei et l’APF France handicap. Entre autres mesures, cet engagement annonce la création de 40 000 emplois supplémentaires dans le secteur adapté, ainsi qu’une augmentation prochaine des subventions qui passeraient ainsi de 380 millions d’euros actuels à 500 millions. Il prévoit également la création de CDD “tremplin” pour ouvrir le monde du travail aux personnes en situation de handicap ainsi qu’un plan de formation pour les plus éloignés de l’emploi. Après un projet de loi de finances 2018 qui prévoyait initialement de réduire les subventions allouées aux entreprises adaptées, cet accord est vu par la plupart des professionnels comme un changement de direction bienvenue de la part du gouvernement. Pourtant, certains points soulevés par “Cap vers l’entreprise inclusive” ne font pas l’unanimité parmi les entreprises les plus modestes du secteur. On fait un point avec IDDHEA.
Entreprises adaptées : un modèle de réussite
Depuis ce début d’année, une grande concertation est engagée avec le gouvernement en vue d’améliorer l’emploi des personnes en situation de handicap. Il faut dire que la tâche est considérable tant les chiffres sont loin des objectifs fixés par la loi “handicap” de 2005.
Dans ce contexte, les entreprises adaptées, visées par une réforme prochaine de leur financement, tiennent alors à démontrer qu’elles font office de modèle de réussite.
IDDHEA se penche sur la question.